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Interview de Mathilde Legrand, ancienne stagiaire en modélisme – un parcours dans la Haute-Couture

Interview de Mathilde Legrand – Formation « modélisme – Perfectionnement », 2017/2018

© Tao Douay

1 – Peux-tu nous décrire ton parcours avant d’intégrer la formation « Modélisme – perfectionnement » ?

À la suite d’une MANAA (Mise Å Niveau en Arts Appliqués), j’ai fait un DMA Broderie (Diplôme des Métiers d’Art). J’aurais pu m’arrêter là, mais je souhaitais avoir plusieurs cordes à mon arc pour pourvoir travailler dans le milieu de la Haute-Couture. J’ai donc enchainé avec deux FCIL (Formation Complémentaire d’Initiative Locale), l’une où j’ai pratiqué la plumasserie, la chapellerie, les fleurs artificielles ainsi que la broderie main et machine (Cornely) et l’autre ou j’ai appris le patronnage (toiliste patronnière). Cependant, cette dernière année me paraissait peu pour me lancer dans la confection de patronnage sur-mesure, c’est pourquoi j’ai décidé de poursuivre avec la formation du GRETA « modélisme perfectionnement » afin d’être prête pour la réalité du marché du travail.

2 – Qu’est-ce qui t’a amené aux métiers de la mode ?

J’ai toujours été fascinée par les métiers de la mode et les défilés de Haute-couture. Ma mère pratique beaucoup la broderie (notamment le point de croix), ce qui fait que je me suis très vite essayée à la broderie. D’abord le point de croix, puis très vite les broderies traditionnelles de ma région d’origine : le pays bigouden (broderie glazik). J’ai aussi toujours voulu mettre en forme mes broderies, c’est pourquoi j’ai très rapidement voulu apprendre à coudre mes propres vêtements. C’est cette passion pour les métiers artisanaux du textile qui m’a amenée à vouloir faire de la broderie mon métier.

© Honorine Nail-Juré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Honorine Nail-Juré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 – Pourquoi avoir choisi la formation du GRETA de la Création, du Design et des Métiers d’Art ?

J’ai connu le GRETA par le biais du lycée Paul Poiret dans lequel j’ai eu la chance de faire ma FCIL Toiliste patronnière et c’est l’une des professeurs qui m’a parlé des cours du GRETA. Cette formation m’est apparue comme une suite logique à la FCIL, trop courte à mon goût.

4 – Comment s’était déroulée la formation et quels souvenirs en gardes-tu ?

La formation s’est très bien déroulée et j’ai pu compléter mes connaissances dans une ambiance géniale. Cette année m’a permis de prendre confiance en mes capacités pour pouvoir travailler en tant que modéliste. Nous avions la place et les outils nécessaire pour travailler confortablement, des cours très intéressants et adaptés aux besoins et niveau de chacun, … tout était parfait.  De plus, j’ai fait la connaissance de personnes extraordinaires qui venaient toutes d’horizons très différents. Ces différences ont beaucoup apporté à chacun et je garde de cette année de formation un super souvenir.

5 – Suite à cette formation, te considères-tu plus créative et donc plus efficace sur le marché de l’emploi ?

Sans cette formation, je ne me serais pas sentie légitime d’accepter du travail en tant que modéliste. Cette année de formation, bien que courte, m’a vraiment permis de me lancer. Elle m’a également permis d’enrichir mon book d’une création personnelle qui m’aide beaucoup quand je suis à la recherche de travail.

6 – Tu es très active sur les réseaux sociaux, surtout sur Instagram. Ont-ils été un levier pour ta marque/ton entreprise ?

Bien que je n’apprécie pas trop les réseaux sociaux, ils sont à notre époque un carrefour obligatoire pour vendre notre savoir-faire. J’essaie donc de publier des choses régulièrement même si certains projets prennent du temps et qu’on n’a pas toujours des choses à montrer. La page Instagram reste une fabuleuse vitrine qui me sert de book en ligne et me permet en effet de trouver du travail plus facilement ainsi que de me créer un réseau professionnel.

7 – Quels sont tes futurs projets ?

Actuellement je travaille en tant que free-lance pour des grands ateliers parisiens et fait occasionnellement des robes de mariées sur-mesure, mais je souhaiterais développer mes propres collections de robes de mariées pour vraiment créer ma marque.

©Tatiana Anton

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

©Tatiana Anton

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 – Et enfin, que dirais-tu à ceux qui hésitent encore à venir se former chez nous au GRETA CDMA ?

Qu’ils n’hésitent pas ! La formation est de qualité et est très utile dans notre vie professionnelle. Des solutions de financement notamment par le biais du compte personnel de formation auprès de Pôle emploi sont possibles ou même pour les plus jeunes par le biais de certaines missions locales.

Instagram : https://www.instagram.com/atelier.mathilde.legrand/